En résumé, j’ai un parcours un peu atypique et j’ai longtemps suivi une voie toute tracée : celle qui devait me permettre de trouver un travail sérieux et rémunérateur. Manque de bol ! J’ai bifurqué après le bac, vers les Beaux Arts. Cela m’a permis de me laver la tête, et d’entrer dans un monde que je n’imaginais même pas…
En 1989, j’ai donc découvert l’univers étrange des Beaux Arts. Etrange en tout cas pour un ‘pseudo matheux’ comme moi. Je m’y suis très vite senti chez moi et je crois que c’est ce que j’attendais sans le savoir depuis longtemps. J’ai donc suivi cette voie, découvert beaucoup de domaines créatifs aux Beaux Arts et à l’Université. Les artistes que j’ai rencontré, m’ont également touché par leur passion et leur qualités humaines autant que par leur oeuvre.
Actuellement enseignant dans un centre culturel, je suis moi même toujours sur le chemin de la découverte artistique !
Entre la sensualité des matériaux bruts que j’aime manipuler et l’incroyable potentiel du numérique qui me fascine, j’explore les possibilités d’exprimer ma sensibilité artistique.
Mon univers plastique se nourrit des œuvres d’artistes comme Jérôme Bosch, Jean Giraud, David Hockney, David Lynch, ou Bill Viola…
Au fil du temps, mon attrait pour l’imaginaire et le symbolique se précise, mais mon souci pour notre environnement naturel qui se dégrade fait aussi partie de mes préoccupations. Je dirais que je suis plasticien par la force des choses car je ne peux me limiter à un médium.
J’aime les télescopages et les hybridations, les contradictions aussi et le non-sens.
Pour finir, je reprends à mon compte la phrase du poète Léon Paul Fargue :
“En art, il faut que la mathématique se mette aux ordres des fantômes”.